Face aux défis environnementaux, sociétaux et réglementaires, de plus en plus d’acteurs numériques font le choix de s’inscrire dans une démarche de numérique responsable et de labellisation. Bien que non contraints par des obligations réglementaires, ces entreprises font preuve d’une prise de conscience croissante de leur impact et de leur rôle dans la transition vers un numérique plus durable et éthique, réduire son impact environnemental et s’appliquer à elle-même les bonnes pratiques du numérique responsable.
Terra-Num, agence spécialisée dans la transition numérique responsable des organisations, entreprises & collectivités, pour lutter contre ses dérives et impacts, accompagne de nombreux acteurs tels que le Département Gironde, le Département de la Seine Maritime, la Ville et la Métropole de Rouen, ou encore la Caisse d’Épargne Normandie qui vient d’obtenir le Label Numérique Responsable. La jeune startup a également accompagné le groupe Attinéos (300 salariés, 15 millions de CA, acteur majeur du numérique dans les domaines du développement, de l’infrastructure et de la cybersécurité), et ou encore FTEL, qui a créé la marque « Mon Site Vert », pour réduire leur impact environnemental et s’appliquer à elles-mêmes les bonnes pratiques du numérique responsable.
Analyse et décryptage avec Olivier Langlet, Fondateur et Directeur de Terra-Num
Membre du conseil scientifique de l’Institut du Numérique Responsable et également Ambassadeur de Reboot Écosystème, un consortium de trois acteurs (Terra Num, le réseau Grain et les Copeaux numériques) et filière de réemploi de matériel informatique pour lutter contre la fracture numérique et favoriser le recyclage des appareils.
Il a développé avec son équipe un référentiel NR spécifique pour permettre aux collectivités et entreprises de mettre en place une feuille de route numérique responsable.
Répondre aux enjeux environnementaux et réduire son impact carbone
La croissance exponentielle du numérique s’accompagne d’une augmentation de la consommation énergétique et de l’utilisation de ressources. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : pour la fabrication d’un ordinateur de seulement deux kilos, cela engendre une consommation de 1 500 à 2 000 litres d’eau, 600 kilos de ressources minérales, et quelque 200 kilos de ressources fossiles. Aujourd’hui, la consommation énergétique du numérique représente 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et 2,5 % de l’empreinte carbone en France. La durée de vie moyenne d’utilisation de nos équipements a été divisée par 3 en 30 ans.,. Pour faire face à ces enjeux, les entreprises numériques se tournent vers des pratiques plus responsables. Des efforts sont déployés pour réduire l’empreinte environnementale, favoriser les achats responsables et gérer de manière appropriée les déchets électroniques.
Répondre aux enjeux sociétaux et aux préoccupations des utilisateurs
Les utilisateurs sont de plus en plus préoccupés par la protection de leur vie privée, la sécurité de leurs données.
Crédibilité et confiance : en affichant le label numérique attestant de la sécurité, de la qualité ou du respect de certaines normes, les utilisateurs peuvent se sentir plus à l’aise pour utiliser ces services.
Différenciation sur le marché, l’importance de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).
Répondre aux attentes des clients et à la réglementation.
La RSE joue un rôle clé dans cette démarche. Les collaborateurs sont de plus en plus concernés par les enjeux sociaux et environnementaux. Les entreprises doivent donc intégrer le numérique responsable dans leurs actions pour répondre à ces préoccupations. Cette démarche s’étend également aux partenaires et aux clients, qui cherchent à collaborer avec des entreprises partageant les mêmes valeurs.
Par ailleurs, le cadre réglementaire pour répondre aux attentes des collectivités, qui, par le biais de la Loi REEN, ont des obligations à respecter ; les acteurs du numérique sont alors de plus en plus incitées à mesurer et communiquer sur le bilan de maturité numériques des services qu’elles produisent.
Une tendance émergente révélatrice
Conscientes de l’impact qu’elles ont pu avoir depuis des années (émissions de GES, surconsommation des ressources…), les entreprises du numérique montrent une volonté de changer vers des modèles plus durables, éthiques et respectueux.
FTEL, agence web et digitale qui a créé la marque « Mon Site Vert », obtient le label Numérique Responsable
Après une année d’engagement et d’accompagnement, la société FTEL se voit attribuer le label numérique responsable de niveau 1. Cette agence web et digitale, qui compte 37 collaborateurs, a entrepris cette démarche en vue de réduire ses impacts environnementaux et d’agir de manière plus responsable auprès de ses clients.
Le processus de labellisation de FTEL a été accompagné de bout en bout par Terra-Num, de la définition des objectifs à la réalisation des actions de progrès, en passant par la formation des collaborateurs et l’évaluation du système d’information de l’entreprise, chaque étape a été minutieusement guidée pour assurer une transition réussie vers un numérique plus responsable.
Thomas Féraud, CEO de FTEL tient à remercier Olivier Langlet et Guillaume Gallon « qui nous ont permis de passer ce cap et avec qui nous allons continuer de progresser vers la labellisation niveau 2, pour nos propres besoins, mais aussi et surtout pour ceux de nos clients. »
En adoptant cette démarche, FTEL et d’autres entreprises montrent leur engagement envers un avenir numérique durable et éthique. Leur volonté de prendre des mesures volontaires sans attendre les réglementations futures démontre leur rôle actif dans la construction d’un secteur numérique responsable.
En savoir plus : https://www.terra-num.fr/