Le saviez-vous ? dans le processus de production et de distribution d’une couche, 64% des émissions de CO2 en cradle to gate viennent des matières premières qui la composent (le voile en contact avec la peau, les oreilles, les microbilles absorbantes…)*. Or, dans une couche classique, ces matières sont toutes issues de la pétrochimie, ce qui rend leur bilan carbone particulièrement désastreux, sans compter les effets des matières plastiques sur la santé des bébés.
Quand on sait qu’un bébé utilise environ 4000 couches, qui produisent une tonne de déchets entre sa naissance et son 3è anniversaire, on comprend aisément que choisir une couche écologique n’a rien d’anodin pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Comment savoir qu’une couche est réellement écologique ?
Attention aux idées reçues ! La fabrication de couches pour bébé en France ne garantit pas leur caractère écologique dans la mesure où le transport pèse « seulement » 9% des émissions de CO2. Les 30% restants proviennent de la production de la couche en tant que telle – cela inclut l’origine de l’électricité, le degré de modernité des machines utilisées… On ne le redira jamais assez, c’est vraiment l’origine – naturelle, ou pas – des matières premières et le taux de matières d’origine naturelle qui font la différence et déterminent si une couche est vraiment écologique.
« Si on veut changer les choses, il faut changer les matières », martèle ainsi Céline Augusto, cofondatrice de Love and Green avec son mari, Gabriel, il y a 13 ans, en 2011. Leur exemple est éloquent : les produits Love and Green sont fabriqués avecun maximum de matières d’origine naturelle. Les deux fondateurs ont fait réaliser une « analyse du cycle de vie » (ACV) sur les lignes de production de l’usine, en Espagne, qui fabrique les couches L&G mais aussi des couches conventionnelles. Les résultats sont sans appel : Love and Green émet 19% de CO2 en moins qu’une couche conventionnelle. Mieux : « pure nature », la gamme premium vendue depuis 2019, affiche même 49% d’émissions en moins !
Il reste difficile, néanmoins, de s’y retrouver dans la jungle des offres qui se revendiquent « écologiques ». Pour se repérer, indique Céline Augusto, « il faut d’abord vérifier la présence et la quantité de matières naturelles dans la composition de la couche – en particulier le voile qui est en contact direct avec la peau. Une couche véritablement écologique doit remplacer les matières synthétiques par des matières d’origine naturelle ». En 2020, la DGCCRF a imposé aux fabricants d’indiquer sur les paquets la composition des couches. « Cette obligation n’est pas toujours respectée, constate Céline Augusto, mais par défaut, on peut penser que ceux qui n’indiquent pas la composition ne proposent pas une couche véritablement écologique. »
La deuxième clé pour éviter le greenwashing, ce sont les labels. « Par exemple, Ecolabel ne garantit pas une origine naturelle, mais il garantit une vision et un engagement écologiques sur toute la chaîne de fabrication, du sourcing des matières premières jusqu’à la performance de la couche, explique Céline Augusto. Chez Love and Green, nous plaidons pour aller plus loin en intégrant dans ce label un pourcentage minimal et obligatoire d’ingrédients d’origine naturelle. »
Love & Green continue son combat et lance deux innovations mondiales.
En dépit d’une année 2023 difficile avec des ventes stagnantes, pour la première année, sous l’effet de l’inflation, Love and Green, entreprise à mission, persiste dans son combat pour des couches toujours plus respectueuses pour la santé et l’environnement. En 2024, la marque annonce deux innovations révolutionnaires.
La première : 100% des microbilles absorbantes des couches Love & Green passent au renouvelable. Cette avancée unique sur le marché garantit à la fois des émissions de gaz à effet de serres réduites et une efficacité optimale.
Les microbilles absorbantes, pièce maîtresse s’il en est, passeront au renouvelable, dans toutes les couches L&G à partir de juillet prochain. Le tout sans hausse de tarif et en conservant 100% d’efficacité (niveau d’absorption classé A), de praticité et de confort (attaches repositionnables, toucher tout doux …). « Il n’y a pas d’équivalent sur le marché ! Après 12 ans de recherche-développement à notre demande, notre usine est parvenue à remplacer des microbilles issues de la pétrochimie par le même produit, obtenu cette fois au moyen d’huiles végétales, décrit Céline Augusto. Avec cette innovation, nous avons encore réduit nos émissions de gaz à effet de serre de 17% par rapport à notre couche de 2022 ! C’est du jamais vu ! se réjouit Céline Augusto.
La deuxième innovation mondiale, c’est la 1ère couche jetable pour bébé 100% compostable en milieu industriel pour les crèches. Ce sera pour le 2ème semestre 2024, mais une expérimentation a déjà commencé dans 4 crèches à Lyon, avec un système de collecte par un véhicule électrique pour transporter les couches ainsi récoltées jusqu’à ASE, une entreprise spécialisée dans le compost industriel. En effet, L&G travaille à la mise en place de la filière de collecte partout en France. « L’idéal à terme c’est que la couche soit reconnue comme un biodéchet que l’on pourra jeter dans le nouveau bac vert, obligatoire depuis le 1er janvier 2024, détaille Céline Augusto. Et ce alors qu’aujourd’hui, les couches sont soit enfouies, soit incinérées, comme tous les déchets non recyclables ou compostables. Là encore, nous voulons aller au bout de l’histoire car notre objectif depuis la création de la marque, c’est de penser la couche jetable dans sa globalité, et de résoudre le terrible problème environnemental qu’elle pose. Nous sommes fiers d’avoir relevé le défi. »
*Etude 2024 ACV ciblée Carbone selon les standards PAS 2050 et PAS 2060, sur un périmètre cradle to gate : des matières premières aux portes de nos entrepôts.